Baisse de l’activité physique
Cela paraît évident, mais il est bon de le rappeler : qui dit manque de sommeil, dit fatigue et donc une envie irrépressible de trouver une bonne excuse pour ne pas aller au cours d’abdos-fessiers de ce soir, bref le manque de sommeil entraîne une diminution l’activité physique. Or l’activité physique régulière est indispensable à un maintien du poids corporel.
Générateur de troubles de l’humeur
Le manque de sommeil a également des répercussions comportementales, avec notamment des troubles de l’humeur plus fréquents. Et d’après notre cerveau, quoi de mieux contre l’irritabilité et les coups de blues qu’une tablette de chocolat (ou toute autre substance légale et réconfortante). Et on le sait, ces grignotages gras et sucrés représentent un apport calorique excessif.
Des conséquences hormonales non négligeables
Enfin, une privation de sommeil régulière peut altérer notre métabolisme et entrainer des fluctuations hormonales, notamment sur quatre hormones qui vont nous inciter à augmenter nos apports caloriques :
La leptine est une hormone sécrétée par les adipocytes, c’est-à-dire par les cellules de notre masse graisseuse. Cette hormone agit sur la régulation de la prise alimentaire et de la balance énergétique, plus précisément elle freine l’appétit pour réduire la prise alimentaire et elle stimule la dépense d’énergie.
Or le manque de sommeil fait baisser la sécrétion de cette leptine.
En parallèle, le manque de sommeil va stimuler la sécrétion de trois hormones :
La ghréline, c’est une hormone sécrétée par l’estomac. Elle stimule l’appétit et la production de graisse entrainant une augmentation de la prise alimentaire et du poids corporel.
Le cortisol est une des hormones impliquées dans le mécanisme physiologique du stress. La stimulation de sa sécrétion va favoriser les fameuses fringales sucrées associées aux moments de stress
Enfin, l’orexine (ou hypocrétine) est une hormone qui stimule l’appétit, mais également l’état d’éveil. C’est elle qui nous incite à manger lorsque l’on se sent fatigué. Elle est associée à des comportements alimentaires axés sur la recherche de récompenses et de plaisir : aucune furieuse envie de brocolis avec elle, elle nous pousse à consommer du gras et du sucré.
Vous l’aurez compris, les conséquences hormonales du manque de sommeil nous pousse à avoir plus souvent faim et à augmenter nos apports caloriques.
Certains chercheurs pensent même que le manque chronique de sommeil serait un des principaux facteurs à l’origine de l’épidémie d’obésité que l’on connaît depuis les années 90 :
- VanCauter, E. (2008), « Metabolic Consequences of Sleep and Sleep Loss », Sleep Medecine, vol. 9, suppl. 1. Conséquences métaboliques du sommeil et de la perte de sommeil – PubMed (nih.gov)
- Chaput, J.-P. (2010), « Risk Factors for Adult Overweight and Obesity : The Importance of Looking Beyong the ‘Big Two’ », Obes Facts, vol. 3, p. 320-327 Facteurs de risque de surpoids et d’obésité chez l’adulte : l’importance de regarder au-delà des « deux grands » – PubMed (nih.gov)
C’est pourquoi il est indispensable d’aborder la question du sommeil dans toute démarche de perte de poids. Pour cela, je vous accompagne pour retrouver rapidement santé et vitalité.